Discussion: Saga Namurienne
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Vieux 2013-02-12, 14h45   #5
TheOneFoX
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Re : Saga Namurienne

Une Saga Namurienne



Telle que racontée par Kaerun, Guerrier Drake



Quatrième entrée( partie1)







Vivants, mais fatigués, nous ne perdîmes pas de temps en vaines explorations et nous sortîmes de la chambre-trappe pour explorer. Toutefois, comme nous nous en rendîmes bientôt compte, aucune autre porte ne permettait de poursuivre notre exploration!



La chose ne faisait aucun sens, comment ces pièces auraient t’elle pu être habitées par les Denethors si aucun accès, hormis le trou en ruines manifestement récent, n’y permettait entrée…


Ce fut Oreth qui trouva la réponse



Soudainement en proie à l’une de ces visions qui l’assaillait parfois,



« Sa vue devient extrêmement claire et s’éloigne tout à coup de lui, comme si son être s’extirpait soudainement de son corps physique. Puis, comme une âme errante, sa vue traverse le mur, retourne dans la salle aux squelettes et focalise son attention sur le mur du fond. Puis, sa vue se rapproche de l’une des pierre, de plus en plus, jusqu’à la traverser et y laisser voir à Oreth un subtil mécanisme caché derrière celle-ci. »


Le Vixen redevint brusquement lui-même. À peine son état de conscience retrouvé, il marcha droit vers la salle aux squelettes et se dirigea vers le mur du fond, appuyant instinctivement sur l’une des innombrables pierres composant celui-ci. À notre surprise, une partie du mur s’enfonça soudainement et s’écarta pour laisser passage. Avec un sourire, le Vixen se retourna vers nous



-La Voie est ouverte… Allons y.


Devant nous s’ouvrait un très long couloir, très étroit, juste assez large pour permettre à une personne à la fois d’y passer. Il n’était que très peu éclairé, mais semblait régulièrement utilisé au vu des traces de pas jonchant le sol. Sans un/1000 D'image, nous échangeâmes un regard entendu. Cela sentait le piège à plein nez.Désirant m’imposer comme rempart vivant, je marcha u devant du groupe et entama la progression dans le couloir. Je fis quelques mètres, puis je sentis quelque chose d’étrange.



Un curieux sifflement... comme un courant d’air, suivi d’un déclic



Tout fut alors très rapide, je tentai de m’esquiver, mais c’était trop tard. En un instant, le sol bougea et se déplaça sous moi de coté, ainsi qu’une petite partie du mur et m’emprisonna dans une alcôve spécialement destinée à cet effet dans le mur gauche. Pendant ce temps, ce qui était auparavant le mur droit vint se substituer au mur gauche et m’emprisonna entre quatres murs de pierre très étroits. Le couloir entre-temps avait repris sa forme normale.


-Kaerun! Cria le groupe de concert.



Il n’en fallut pas plus à Cord pour se précipiter à l’avant dans le couloir. Il parcourut quelques mètres, avant de subir le même phénomène à quelques mètres de ma position et de se voir confiner dans une alcôve du mur droit. Mais quelque chose d’encore plus étrange se passa.


Mon alcôve se déplaça à nouveau et me ramena dans le couloir d’origine, comme si ne rien n’était.


C’est à ce moment que nous comprirent. Certaine partie du couloir se déplaçaient pour changer de position, mais ne changeait jamais individuellement. Chaque fois que quelqu’un posait le pied sur l’une des dalles piégées, c’était tout le couloir qui se modifiait, certaine dalles s’incrustant dans le mur, d’autre prenant leur place. Le tout n’était en fait qu’un gigantesque mécanisme de casse-tête.



Mais bien intelligent, car il assurait qu’ainsi, sa traversée nécessitait obligatoirement d’être plusieurs pour mener à terme ce casse-tête et traverser le couloir. Aucune personne seule ne pouvait s’y rendre d’elle-même, à moins de connaître le sortilège de désactivation….



C’ets ainsi que s’engagea un long jeu de méninge, où chacun d’entre nous mis sa personne à contribution pour faire bouger le couloir, s’emprisonnant et libérant les autres qui à leur tour continuait le procédé plus loin et s’emprisonnait pour relâcher celle qui les avait libéré précédemment, lui permettant d’avancer à nouveau. Le tout paraissait bien compliqué, mais se révélait étonnamment simple une fois son fonctionnement compris.





Enfin, nous arrivâmes au bout, et Zardak amorça la dernière activation pour me libérer et me permettre de rejoindre Oreth, Alek et Cord qui avait déjà traversé. D’un pied ravi, j’émergea du couloir et chercha une pierre d’activation qui libérerait Zardak.



Mais il n’y avait rien!



Durant de longues minutes, nous cherchâmes en vain la dernière pierre d’activation, mais peu à peu nous compriment toute la cruauté du jeu. Non seulement fallait t’il être un groupe pour passer, mais le jeu obligeait l’un des membres de notre communauté à demeurer prisonnier du mur pendant que les autres poursuivait leur chemin.



Il fallut nous rendre à l’évidence, nous devrions chercher plus loin le moyen de libérer Zardak. Oreth communiqua avec le mage blanc pour l’informer de la situation.



Avec sa grandeur d’âme habituelle, Zardak accepta son sacrifice pour permettre au groupe d’avancer. Nous lui jurâmes de le libérer dès que possible et, la mort dans l’âme, nous continuâmes notre chemin.



Devant nous se profilait une immense porte métallique circulaire, qui fermait hermétiquement l’intérieur. Un grand levier en roue semblait permettre de déverrouiller la serrure. Nous prenant chacun un levier, Cord et moi firent tourner la roue et débloquèrent le verrou. La porte s’ouvrit alors, dans un sifflement d’air pressurisé et nous révéla une très grande pièce circulaire entièrement recouverte de pierre lisse, entrecoupée de nombreuses grilles. À la base des murs, une grande grille parcourait entièrement la circonférence du plancher comme un grand drain. Au centre de la pièce, un élégant fauteuil richement décoré jurait singulièrement avec le reste du décor et ne semblait pas cadrer du tout avec l’environnement, mais peut-être pas autant l’énorme masse brune tout juste à coté qui se leva rapidement et étendit ses longues tentacules en poussant un cri terrifiant. Un Otyugh…
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