[Bekal]

Sans le considérer un chef-d'oeuvre, j'ai aimé le film.
Je crois que le message est assez clair: une société de débauchés oblige des enfants à s'entretuer pour l'amusement des riches. La compétition est en même temps un système de domination (ça me rappelle "The running man" de Stephen King).
Je pense que ça fait réfléchir sur ce qu'on peut devenir (ou on est en train de devenir, ou on est déjà): on n'organise pas encore des shows de ce genre, mais on entretient tout de même une sorte d'indifférence anesthésiée, dénuée d'empathie réelle, et donc coupable, envers les peuples les plus démunis de ce monde, que nos corporations et nos multinationales exploitent sans soulever trop de scandales (juste quelques-uns de temps en temps).
C'est un film sur le despotisme et ses mécanismes de consensus.