[Faol]

Je n'ai pas d'histoire de mort dans les parties que j'ai données.

Par contre, j'ai une belle anecdote de la mort d'un de mes personnages...

... il était une fois une magus qui parcourait les routes d'Ustalav avec ses amis et cousins pour accomplir une mission des plus étranges et échapper à une malédiction de Gitan (bon, mon personnage avait été un peu téméraire lors de l'exploration d'une maison dite hantée). Un jour, son groupe se fait attaquer par des zombies sur la route. Elle se jete donc sur les monstres pour protéger son groupe. Elle ressort malheureusement du combat avec une blessure de zombie.

Quelques jours plus tard, elle se met à mal aller. Elle est malade et n'a plus toute sa tête. Ses compagnons décident qu'il vaut mieux ne pas l'amener chez le clergé de Pharasma (déesse de la mort et du renouveau), car ils ont peur que les prêtres voient mon affliction comme une hérésie et optent pour le bûcher. Ils m'amènent donc chez un druide douteux (qui s'avérera le dirigeant d'un culte de morts-vivants) qui effectue un rituel "naturel" au cours du quel je me vide de mes entrailles (littéralement) par des voix "naturelles".

Mes compagnons ne semblent pas trouver cela bizarre outre mesure. Ils se disent qu'ils ne sont pas des prêtres et qu'ils n'y connaissent rien.

Quelques jours plus tard, durant un moment d'égarement, je m'attaque à un cheval que j'entreprend de bouffer plus ou moins vivant (vous imaginez la scène). Là, ils commencent à se dire qu'il y a anguille sous roche, mais le prêtre les a assuré que j'agirais un peu bizarrement pendant un an, le temps que mon corps regénère mes viscères perdues.

Nous retournons en ville après notre mission et nous ne nous revoyons plus avant quelques mois... en fait, ils reverront mon personnage (devenu NPC) les bras dégoulinants de sang jusqu'aux coudes et appellant à l'aide... puis, plus jamais. La rumeur veut qu'elle ait tué de nombreux prêtres et qu'elle soit devenue une "pondeuse".

C'est de mauvais augure, non?

Je ne crois pas jamais la récupérer. Je considères ça comme une mort.